Cet article contient le témoignage d’un docteur ayant fait appel à nous pour s’installer. Nous vous partageons son expérience pour vous aider à organiser et réaliser votre installation en libéral.

Nous vous emmenons, cette fois, à Paris dans le 3e arrondissement, au Centre de Dermatologie Paris Marais. Ce cabinet a été conçu par trois dermatologues : le docteur Mazaud, qui va nous partager leur expérience ; docteur Amode et docteur De Risi Pugliese. Amis, ils ont conçu un cabinet dermatologie dans un esprit familial permettant de créer des liens avec une patientèle vivant dans le même quartier.

Dans un premier temps, le docteur Mazaud nous a expliquer pourquoi elle a choisi la médecine et plus précisément la dermatologie.

Elle nous explique que depuis son plus jeune âge elle voulait être médecin. En effet, cela est surement dû au fait que son père est, lui aussi, médecin. Enfant, elle a également dû s’occuper de proche malade en leur donnant leurs traitements. Ceci a été un facteur de motivation dans son envie d’aider les autres.

Concernant la dermatologie, cela n’a pas été tout de suite une passion. « J’ai effectué des stages en dermatologie et au début je me disais que c’était bien mais je ne voulais pas du tout faire ça. Mais plus le temps est passé plus ça m’a rapidement passionné ». La passion pour la dermatologie est liée au fait qu’il s’agit d’une « spécialité transversale » selon ces termes. En effet, elle nous explique que grâce à la dermatologie de nombreuses pathologies internes peuvent être détectées ce qui amène à travailler avec de nombreux spécialistes. Elle nous explique également que la dermatologie fait beaucoup appel au social : « Il y a également un côté social qui est très important, par exemple, l’acné qui n’est pas une pathologie grave mais c’est très handicapant ».

L’ensemble des éléments ci-dessus l’ont inspiré, cela lui a amené la passion de la dermatologie.

C’est donc accompagné de ses deux amis dermatologues qu’ils décident de s’installer en libéral et créer le centre de Dermatologie Paris Marais.
Ils ont commencé par se renseigner via l’ARS (Agence Régionale de Santé) pour réaliser un bilan démographique afin de connaître les zones où il y a déjà des dermatologues installés. Voici ce qu’elle nous a dit « il manque des dermatologues partout en France … S’il y a 15 praticiens dans la même rue ce n’est peut-être pas non plus nécessaire qu’il y en ait un de plus ». Ensuite, après 1 an et demi de recherches pour trouver le local idéal avec un emplacement qui convient (accès PMR, en rez-de-chaussée, bonne luminosité naturelle, etc.) Ils ont pu créer leur cabinet. A l’aide d’un architecte, ils ont dessiné et imaginé un cabinet à leur image. De nombreux travaux ont été nécessaires pour qu’il leur corresponde, ce qui prend du temps.


C’est seulement après cela, qu’ils ont pu se lancer dans la recherche de matériel. En ayant à l’esprit de trouver des équipements performant afin de garder une bonne luminosité naturelle. « Toujours pour une question de luminosité il fallait que l’on ait des éclairages performants, il faut qu’on soit comme en lumière du jour parce que l’hiver il fait nuit rapidement et il nous faut une lumière qui ne soit pas trop blanche par exemple. » Pour ce qui est des fauteuils d’examen, ils avaient déjà établi, à l’avance, ce qu’ils voulaient et surtout ce qu’il ne voulait pas. Par exemple, elle nous explique qu’un des critères importants pour son associé, pratiquant très régulièrement de la chirurgie, était que le fauteuil soit parfaitement stable, qu’il ne bascule pas « c’était la hantise de mon associé ». Elle met en avant également que l’esthétique du fauteuil était très important dans leur choix « ça peut paraître futile mais on a pris beaucoup, beaucoup de temps pour décorer notre cabinet à l’image de ce qu’on aime et on voulait quelque chose d’assez relaxant, simple mais classe en même temps » ; et que dans le respect de leurs valeurs ils voulaient un équipement solide et fiable « on voulait des fauteuils qui nous durent plus de 2 ans. On préférait mettre du budget et avoir quelque chose qui tienne, c’est la politique de notre cabinet, on essaie vraiment d’avoir un cabinet ‘écologique ‘ dans ce qui nous ait possible de faire ».

Le rendez-vous en visio avec leur conseiller Tomas leur a permis de découvrir un fauteuil d’examen qu’ils ne connaissaient pas. Ils ont pu avoir une présentation personnalisée du produit en mettant en avant les différents mécanismes, positionnement et coloris de tissus. « On a vraiment eu un showroom virtuel assez détaillé, ce qui nous a permis de choisir nos fauteuils ».

Pour ce qui est des instruments chirurgicaux, ils ont fait le choix de s’équiper avec des instruments stérilisables et non pas des instruments à usage uniques. En effet, ils ont fait le choix d’avoir du matériel de qualité étant donné le volume de chirurgies qu’ils réalisent au cabinet. Cela a donc permis également de réduire leur impact écologique.

L’installation en libéral n’est pas toujours évidente. Aucune explication ou formation n’est donnée pour orienter les docteurs dans leurs installations. Le docteur Mazaud en témoigne « On n’est pas renseigné pour s’installer. On fait un point avec l’ARS mais sans trop de détails précis ». « Heureusement que l’on était trois pour l’organisation de tout ça. Quand on ne savait pas comment s’y prendre, il y en avait toujours un des trois qui savait. »

Les expériences dues aux remplacements et les conseils des confrères/consœurs nous ont également aidés tout au long du processus. « C’est vrai qu’en médecine on fait beaucoup de compagnonnage, que ce soit pour s’installer que pour apprendre certaines techniques ».

Pourquoi ont-ils choisi d’être accompagné par PMD MÉDICAL ?

« C’est mon associé qui a dû avoir votre contact par d’autres dermatologues qui se sont installés il n’y a pas longtemps. Et il se trouve que l’on a trouvé tout ce qu’il nous fallait, vous étiez très disponibles et à l’écoute. Même pour le choix des fauteuils, c’était important pour nous. On avait contacté une autre société mais on ne pouvait pas voir les fauteuils, pas de démonstration donc il fallait débourser des milliers d’euros sans voir le matériel. C’est compliqué, surtout qu’on est des primo-installant. Donc on a apprécié cette proximité et vous êtes hyper disponibles. On sait qu’on a aucun problème à vous joindre et ça c’est très important pour nous. ». La disponibilité a été un facteur très apprécié par les trois médecins.

Pour clôturer notre échange sur leur installation, nous lui avons demandé quels conseils elle pouvait donner à des dermatologues cherchant à s’installer en libéral. A cela, elle nous dit que, selon elle, il est important de se rapprocher de quelqu’un s’étant installé récemment car « c’est lui qui sera le plus proche de la réalité pour le conseiller » et que si vous n’en connaissez pas, il ne faut pas hésiter à demander des contacts. Elle s’est justement proposée : « ils peuvent prendre notre contact si besoin ».

La création et l’installation de son cabinet de dermatologie en libéral est une étape importante. S’entourer de personnes partageant leurs expériences peut vous permettre de mieux appréhender cette étape. Mais il est également important de créer un environnement dans lequel nous sommes à l’aise pour travailler, ce qui est le cas pour le docteur Mazaud et ses associés « c’est hyper important pour nous 3 d’avoir une bonne ambiance au cabinet, de se sentir bien dans nos locaux. Cela nous met dans de bonnes conditions pour travailler ».

 

Pour en savoir plus sur le centre de dermatologie Paris Marais vous pouvez visiter leur site : dermatologieparismarais.com , et suivre leur actualités sur Instagram et Linkedin